Reflechir sur l’humanisme, se poser des questions et se demander « c’est quoi un homme ? », voila un peu le programme d’Albert Camus dans La Peste. Soumis a une situation sanitaire terrible, la petite ville d’Oran se retrouve enferme sur elle-meme et face a la mort, preoccupante et inevitable.
Les heros du roman sont interessants. Ils ont leurs forces et leurs faiblesses, sont tres humains et farouchement prets a defendre l’Homme. Ils sont admirables et pas si irrealistes que cela. Il y a toujours des « grands hommes » en tant de crises. Meme s’ils ne gagnent pas des guerres, ils sont la pour se battre contre la fatalite. Mais… Car il y a un mais, et intense meme…
Camus a une image de « philosophe pour classe de terminale » et tres franchement, on comprend pourquoi. Une population en quarantaine, coupee de l’exterieure, et qui reste parfaitement calme et maitresse d’elle-meme ? Pas de viols, de vols, d’assassinats, de reglements de comptes ou de crises de folies ? Hautement peu credible…